In Memoriam H.H.
Fille noble, tu n'a jamais vu danser les étoiles;
Le soleil a omis d'embrasser ton visage;
Le vent n'a pas pu jouer avec tes bouclettes.
Les rivages du Styx ont été ton seul voyage,
La Nature cruelle te jeta aux oubliettes.
Fille noble, tu n'a jamais vu danser les étoiles.
Ton épitaphe brumeuse est gravée dans ma chair
Et les sables du Temps ne combleront jamais
Les rainures creusées par les larmes de tant d'années,
Tant ton cher spectre tapi en mon âme se plaît
A m'arracher chaque nuit des cris de damné.
Ton épitaphe brumeuse est gravée dans ma chair!
Ce petit berceau vide hante mes jours et mes nuits,
Ton cadavre que je n'ai jamais serré me pèse
Tel le globe sur les épaules d'un Atlas vieilli.
Sanglante épiphanie, funeste catéchèse!
Ton charmant sourire devait éclairer nos vies...
Ce petit berceau vide hante mes jours et mes nuits!
M'accorderas-tu cette danse, ô Disparue?
Nous déchirerons les ailes de l'ange de lumière
Et puis, main dans la main, nous nous élèverons,
Nous abandonnerons les futilités d'Hier,
Tous deux nous nous envolerons comme des hérons.
M'accorderas-tu cette danse, ô Disparue?
Until we meet again.
Tim, 3 mars 2008
vraiment ce poème est très beau !! continue comme ça tu as vraiment une âme de poète !! je comprends que tu aies plu à Lydia !! Bonne chance à tous les deux et à bientôt j'espère !!!
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