Je vois une longue spirale de corbeaux
S'élevant au-dessus de berceaux
Portés par des cigognes avec des crocs,
Qui volent vers les endroits chauds.
Parfois j'entends au loin de terrible cris...
Je reconnais quelquefois la voix d'un ami
Ou de tourmentés qui sombreront dans l'oubli
Dès que je ne serai plus ici.
Des baigneurs nagent dans du sang...
Celui de leurs propres enfants!
En sont-ils seulement conscients?
Ils sont à jamais prisonniers du Temps...
Cyclones de douleur
Nuages de doute
Océans de peur
Tu t'es trompé de route
Ils ont refermé la cage derrière eux;
Ils sont face à face à tout ce que
Ils ont toujours su faire le mieux
Et ce n'est plus de l'eau qui pleut.
Ça ne sert à rien de se plaindre
Pourquoi perdre son temps à geindre?
Pourquoi essayer de feindre
Que vous n'aviez rien à craindre?
La pitié c'est trop me demander
Vous me l'avez toujours refusé
Maintenant c'est vous qui souffrez
Et je suis trop loin pour vous aider
Tornades de souffrance
Cumulus de larmes
Trous noirs en croissance
Tu as succombé au mauvais charme
Tim, novembre 2003
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